Quelques petites précisions sur mon travail...
Sur le plan technique…
Pour le noir, mon médium est fait d'encre de Chine, d'encre d'imprimerie et de gouache, pour les couleurs des encres à l'eau. Le support est un papier tapisserie à peindre, assez épais (150g) avec une excellente tenue, non encadré, je travaille aussi quelquefois sur de la récup, carton, bois. Les fonds sont réalisés au rouleau, les dessins au pinceau. Chaque réalisation est un modèle unique, il ne s'agit pas de sérigraphie, c'est comme le Canada Dry (pour ceux qui s'en souviennent) ça y ressemble mais non... Je travaille toujours d'après photos (je le revendique) avec projection et directement au pinceau comme certains de mes "maîtres" ! Les montages (les contes de fée - les panoramiques) sont réalisés au préalable sur l'ordi, mais pas toujours quelquefois je laisse aller mon imagination... Depuis quelques temps j'ajoute dans mes peintures des projections, c'est ludique (souvenirs d'école) et ça rend les choses moins figées, plus vivantes il me semble.
Sur le plan personnel…
Je n'ai pas fait une école d'art, ce qui aux yeux de "certains" me rend moins légitime, je m'étais dirigé très tôt vers l'enseignement (Ecole normale à 15 ans), en cours de "carrière" je suis devenu formateur en arts visuels, période durant laquelle j'ai beaucoup "aidé" les enseignants dans leur classe, j'ai suivi et dirigé beaucoup de projets artistiques dans les écoles, j'ai animé beaucoup d'ateliers de pratique artistique. J'ai mis en place pendant 15 ans un festival arts plastique enfant avec deux autres collègues, auquel ont participé pour des ateliers avec les enfants, plusieurs jeunes artistes niçois(e)s sorti(e)s de la Villa Arson et deux artistes (hors département) Nadia Schmidt et Laurent Moriceau, en résidence avec nous et les enfants pendant trois jours de festival, le tout avec Albert Chubac comme parrain ! J'ai suivi "Histoire de l'Art" à la Fac, avec Mr. Loubet (art moderne), Mr. Croué (art contemporain) et Mr. Gili (cinéma italien). J'ai toujours eu une pratique personnelle, très influencé à mes débuts par le Pop Art, maintenant je me sens plus proche (en toute modestie) de la Figuration narrative. Mon travail fait aujourd'hui, partie de la collection de l'Artothèque de Draguignan.
Sur le plan de ma démarche…
J'ai un travail figuratif. Je travaille par série, j'aime énormément travailler sur des portraits, sur des thèmes aussi, "la rue" aux "Rencontres d'aubergine" en 2022 et au "Salon Divers" à La Garde en 2023, les "hybrides", les insectes, les portraits de famille, les sculptures classiques, les "Marianne" etc… j'ai une préférence pour le grand format.
Quand je peins je ne peux pas dissocier l’affect des thèmes choisis. Je n'ai pas vraiment de réponse sur le "pourquoi", ça c'est plus difficile, les messages sont peut-être cahés ou inconscients c’est en tout cas, donner envie de voir autrement et faire un peu rêver. Personnellement je ne peux pas vivre sans peinture et sans partage.
Déjà tout petit à l’école (ayant retrouvé dernièrement des dessins de l’école primaire que ma mère avait soigneusement conservés dans une chemise en carton rose) je représentais des visages, des « Barbie », des « Ken » (avec une amie d’enfance l’été nous montions même des scénarios dignes de Hollywood avec nos stars au bord de la piscine, une bassine en l’occurrence) avec déjà un côté glamour, au crayon mais aussi à la gouache et même il me semble avec l’encre des stylos à bille …d’autres dessins représentaient des paysages, couchers de soleil, donc couleurs chaudes (rouge, jaune, orange) et arbres morts qui se détachaient dans le ciel au crayon ou feutre noir, arbres que je ne peux m’empêcher de replacer aujourd’hui dans mes paysages. Donc je récapitule, dés mon plus jeune âge, j’ai donc représenté ce qui fait ma touche personnelle dans le travail aujourd’hui !
Entre temps, une cinquantaine d’années, j’ai essayé plusieurs techniques, l’huile, l’acrylique, le collage, la gouache, le fusain, le pastel, le feutre … pour des portraits (de chanteurs, d’acteurs, d’amis) mais aussi des objets (nature-morte), des paysages, des animaux (plutôt familiers) avec des couleurs froides ou chaudes ou du noir et blanc (j’ai beaucoup utilisé la photocopie) tout cela sans jamais être entièrement satisfait de mon travail. Mes influences sont multiples, et comme je n’ai pas fréquenté d’école d’art je me suis forgé une culture artistique moi-même aidé par les livres, les BD (Le journal de Mickey, Sylvain & Sylvaine, Pim Pam Poum....) et surtout les magazines des années 70/80 (Salut les copains, Actuel, Les Inrockuptibles) les magazines de décoration, et puis les magazines d’art (Beaux-arts, Photo, Cimaise, L’œil, Artpress…) et avec ma seconde fonction dans l’Education nationale, conseiller pédagogique en arts visuels, je me suis spécialisé, j’ai enfin suivi les cours d’histoire de l’art en faculté.
Dans les années 65/70 je découvrais tous les mois dans « Salut Les Copains » une rubrique qui s’appelait « 7 fois » (7 fois Sheila, 7 fois Polnareff, 7 fois Mick Jagger, 7 fois Les Beatles…) il s’agissait évidemment d’une galerie de portraits, mais pas n’importe quels portraits puisque j’ai découvert des futurs grands noms de la photographie, Jean-Marie Périer, Tony Franck, Jean-Paul Goude, Richard Avedon… tous imprégnés de ce mouvement qui a explosé à l’époque (et qui est encore présent aujourd’hui) le Pop Art. Photographes que je retrouvais à l’époque aussi sur les pochettes des 45 tours que j’ai commencé très tôt à collectionner, d’où aussi ma fascination pour les pochettes d’albums et les formats « rond » ou « carré ». Je crois que j’ai baigné dans cet univers toute mon adolescence et même après, à l’époque je ne savais pas ce que ce mouvement représentait (contestation, société de consommation) ça je l’ai compris plus tard, n’empêche que les images sont gravées dans mon esprit à jamais. Leur façon de représenter le réel en le rendant irréel (Warhol, Wesselman, Hockney, Lichtenstein) m’a toujours fasciné. L’abstraction (gestuelle, géométrique) m’attire visuellement mais pas du tout pour ma pratique, pourtant quand je vois le travail de Hartung, de Mathieu, de Richter je ne peux m’empêcher d’être admiratif. Le seul côté abstrait de mon travail se retrouve dans les fonds...
Dans les années 70/75, un autre mouvement, lui aussi dans la représentation, a retenu toute mon attention, c’est l’hyperréalisme avec ses portraits (Close), ses paysages urbains (Estes), venu des États-Unis, ces artistes voulaient brouiller les pistes en s’approchant au plus près de la photographie. Pour obtenir ce résultat impressionnant ils utilisaient la projection d’une diapositive directement sur le support (toile ou papier), d’autres artistes ont procédé de la même façon dés les années 60, la Figuration narrative avec Fromanger, Rancillac par exemple, qui m'ont énormément influencé, leurs thèmes aussi, une peinture du monde.
Dans les années 80 la figuration a encore était remise en avant par les artistes de la « figuration libre » (Combas, Di Rosa, Boisrond) chez ces artistes c’est la couleur et le cerné noir (issu de la BD) omniprésent, qui m’a fortement marqué. Le dessin est aussi à ce moment-là revenu en force, Ernest Pignon Ernest et ses dessins collés sur les murs dans les villes pour dénoncer un fait ou soutenir une cause
Je ne peux pas bien sûr, ne pas évoquer tout ce qui est Street-art avec Basquiat, Haring au départ, les collages, les tags, les pochoirs, les portraits géants sur les murs, les photocopies, je me permets quelque fois ce genre d'activité en reproduisant mes dessins pour les coller.
Dans mon enfance et adolescence j’ai découvert le cinéma, tous les dimanches après-midi dans mon village il y avait une séance au « foyer rural », et les affiches qui vont avec et qui étaient placardées sur les murs, à cette époque les affiches étaient peintes par des artistes (ou artisans, la frontière est mince) souvent en utilisant la projection d’une photo du film en diapositive. J’ai commencé un peu plus tard à lire et consulter des magazines consacrés au cinéma, avec souvent des portraits et les affiches des films en double page au centre (Cinémonde) nous n’avions pas la chance d’avoir internet pour faire des découvertes … tous les autres moyens étaient bons (télévision, ciné-club, expositions …).
Le travail d’Andy Warhol (sérigraphie) a toujours été pour moi une découverte, je n’ai jamais aimé travailler dans la difficulté, la recherche oui, le tâtonnement d’accord, mais lui aussi à tâtonner pour arriver à sa méthode mélangeant photographie, imprimerie et peinture, quelle trouvaille, encore aujourd’hui cette facture attire l’œil, qui ne connaît pas sa « Marilyn ».
Au début j’ai commencé à peindre sur toile à l’huile, des portraits d’actrices, acteurs ou chanteurs … puis d’amis, dans un esprit pop (voir naïf) j’ai découvert à ce moment-là les peintures de David Hockney (les portraits, les nature-mortes, les paysages « grand format » faits de plusieurs petits formats) et de Alex Katz (essentiellement portraits et scènes de la vie quotidienne) et aussi Edward Hopper. Très vite j’ai abandonné l’huile pour l’acrylique toujours sur toile et puis ce support ne me convenait pas, il me fallait plus de rigidité pour travailler. Je ne me souviens plus du tout comment je suis passé au support « papier collé sur bois avec de la colle à tapisserie », peut-être en pensant aux affichistes qui décollaient sur les murs des paquets d’affiches qui avaient étés collés avec de la colle à tapisserie, et puis on l’utilisait beaucoup à l’école … bref j’ai donc commencé à travailler sur ce genre de support (que j’utilise encore quelquefois aujourd’hui) collage de papier « machine » blanc de préférence, collage de photocopies, collage de papier kraft. L’acrylique sur ce support ne rendait pas ce que je voulais, j’ai donc choisi de revenir à la gouache en « aplat » inspiré par la bande dessinée, puis en « traces gestuelles » avec du dessin par-dessus au fusain (noir intense) et finalement c’est l’encre qui a eu ma faveur.
J’ai toujours travaillé d’après une photographie (portrait, objet, paysage) j’ai commencé par décalquer les contours (éviter la difficulté) et agrandir avec le système du quadrillage, puis est arrivé l’utilisation plus fréquente de la photocopieuse et enfin de l’ordinateur.
Quand je fais un dessin, je cherche à représenter ce qui existe (ou a existé) et ce qui est familier, un parti-pris dans la simplicité, j'évite la complexité qui, à mon sens, rend les choses un peu artificielles. Je ne peux pas dissocier l’affect des thèmes choisis. Représenter le monde ou le représenter à ma façon.
Désormais avec mon travail à l’encre sur papier épais et poreux (renov), je crois avoir trouvé réellement ma "facture" en combinant il me semble, Figuration narrative, Pop art (réalité magnifiée), BD (dessin), Figuration libre (les couleurs et le noir), Hyperréalisme (ressemblance et utilisation de la projection), affiche de cinéma, publicité, pochettes de disque (portraits), sérigraphie (l’encre, mais ici au pinceau), petits et grands formats …
Pourquoi le papier ? Plusieurs raisons, d'abord parce qu'en travaillant à l'encre le papier absorbe le médium, cela me permet de préserver les taches (abstraction), je produis beaucoup, donc tout est plus facile à stocker, le travail sur rouleau me permet le format panoramique que j'affectionne particulièrement, l’accrochage (exposition) devient du coup beaucoup plus ludique (pinces, baguettes etc. …) et surtout moins conventionnel, rien n'empêche l'encadrement.
Entre temps, une cinquantaine d’années, j’ai essayé plusieurs techniques, l’huile, l’acrylique, le collage, la gouache, le fusain, le pastel, le feutre … pour des portraits (de chanteurs, d’acteurs, d’amis) mais aussi des objets (nature-morte), des paysages, des animaux (plutôt familiers) avec des couleurs froides ou chaudes ou du noir et blanc (j’ai beaucoup utilisé la photocopie) tout cela sans jamais être entièrement satisfait de mon travail. Mes influences sont multiples, et comme je n’ai pas fréquenté d’école d’art je me suis forgé une culture artistique moi-même aidé par les livres, les BD (Le journal de Mickey, Sylvain & Sylvaine, Pim Pam Poum....) et surtout les magazines des années 70/80 (Salut les copains, Actuel, Les Inrockuptibles) les magazines de décoration, et puis les magazines d’art (Beaux-arts, Photo, Cimaise, L’œil, Artpress…) et avec ma seconde fonction dans l’Education nationale, conseiller pédagogique en arts visuels, je me suis spécialisé, j’ai enfin suivi les cours d’histoire de l’art en faculté.
Dans les années 65/70 je découvrais tous les mois dans « Salut Les Copains » une rubrique qui s’appelait « 7 fois » (7 fois Sheila, 7 fois Polnareff, 7 fois Mick Jagger, 7 fois Les Beatles…) il s’agissait évidemment d’une galerie de portraits, mais pas n’importe quels portraits puisque j’ai découvert des futurs grands noms de la photographie, Jean-Marie Périer, Tony Franck, Jean-Paul Goude, Richard Avedon… tous imprégnés de ce mouvement qui a explosé à l’époque (et qui est encore présent aujourd’hui) le Pop Art. Photographes que je retrouvais à l’époque aussi sur les pochettes des 45 tours que j’ai commencé très tôt à collectionner, d’où aussi ma fascination pour les pochettes d’albums et les formats « rond » ou « carré ». Je crois que j’ai baigné dans cet univers toute mon adolescence et même après, à l’époque je ne savais pas ce que ce mouvement représentait (contestation, société de consommation) ça je l’ai compris plus tard, n’empêche que les images sont gravées dans mon esprit à jamais. Leur façon de représenter le réel en le rendant irréel (Warhol, Wesselman, Hockney, Lichtenstein) m’a toujours fasciné. L’abstraction (gestuelle, géométrique) m’attire visuellement mais pas du tout pour ma pratique, pourtant quand je vois le travail de Hartung, de Mathieu, de Richter je ne peux m’empêcher d’être admiratif. Le seul côté abstrait de mon travail se retrouve dans les fonds...
Dans les années 70/75, un autre mouvement, lui aussi dans la représentation, a retenu toute mon attention, c’est l’hyperréalisme avec ses portraits (Close), ses paysages urbains (Estes), venu des États-Unis, ces artistes voulaient brouiller les pistes en s’approchant au plus près de la photographie. Pour obtenir ce résultat impressionnant ils utilisaient la projection d’une diapositive directement sur le support (toile ou papier), d’autres artistes ont procédé de la même façon dés les années 60, la Figuration narrative avec Fromanger, Rancillac par exemple, qui m'ont énormément influencé, leurs thèmes aussi, une peinture du monde.
Dans les années 80 la figuration a encore était remise en avant par les artistes de la « figuration libre » (Combas, Di Rosa, Boisrond) chez ces artistes c’est la couleur et le cerné noir (issu de la BD) omniprésent, qui m’a fortement marqué. Le dessin est aussi à ce moment-là revenu en force, Ernest Pignon Ernest et ses dessins collés sur les murs dans les villes pour dénoncer un fait ou soutenir une cause
Je ne peux pas bien sûr, ne pas évoquer tout ce qui est Street-art avec Basquiat, Haring au départ, les collages, les tags, les pochoirs, les portraits géants sur les murs, les photocopies, je me permets quelque fois ce genre d'activité en reproduisant mes dessins pour les coller.
Dans mon enfance et adolescence j’ai découvert le cinéma, tous les dimanches après-midi dans mon village il y avait une séance au « foyer rural », et les affiches qui vont avec et qui étaient placardées sur les murs, à cette époque les affiches étaient peintes par des artistes (ou artisans, la frontière est mince) souvent en utilisant la projection d’une photo du film en diapositive. J’ai commencé un peu plus tard à lire et consulter des magazines consacrés au cinéma, avec souvent des portraits et les affiches des films en double page au centre (Cinémonde) nous n’avions pas la chance d’avoir internet pour faire des découvertes … tous les autres moyens étaient bons (télévision, ciné-club, expositions …).
Le travail d’Andy Warhol (sérigraphie) a toujours été pour moi une découverte, je n’ai jamais aimé travailler dans la difficulté, la recherche oui, le tâtonnement d’accord, mais lui aussi à tâtonner pour arriver à sa méthode mélangeant photographie, imprimerie et peinture, quelle trouvaille, encore aujourd’hui cette facture attire l’œil, qui ne connaît pas sa « Marilyn ».
Au début j’ai commencé à peindre sur toile à l’huile, des portraits d’actrices, acteurs ou chanteurs … puis d’amis, dans un esprit pop (voir naïf) j’ai découvert à ce moment-là les peintures de David Hockney (les portraits, les nature-mortes, les paysages « grand format » faits de plusieurs petits formats) et de Alex Katz (essentiellement portraits et scènes de la vie quotidienne) et aussi Edward Hopper. Très vite j’ai abandonné l’huile pour l’acrylique toujours sur toile et puis ce support ne me convenait pas, il me fallait plus de rigidité pour travailler. Je ne me souviens plus du tout comment je suis passé au support « papier collé sur bois avec de la colle à tapisserie », peut-être en pensant aux affichistes qui décollaient sur les murs des paquets d’affiches qui avaient étés collés avec de la colle à tapisserie, et puis on l’utilisait beaucoup à l’école … bref j’ai donc commencé à travailler sur ce genre de support (que j’utilise encore quelquefois aujourd’hui) collage de papier « machine » blanc de préférence, collage de photocopies, collage de papier kraft. L’acrylique sur ce support ne rendait pas ce que je voulais, j’ai donc choisi de revenir à la gouache en « aplat » inspiré par la bande dessinée, puis en « traces gestuelles » avec du dessin par-dessus au fusain (noir intense) et finalement c’est l’encre qui a eu ma faveur.
J’ai toujours travaillé d’après une photographie (portrait, objet, paysage) j’ai commencé par décalquer les contours (éviter la difficulté) et agrandir avec le système du quadrillage, puis est arrivé l’utilisation plus fréquente de la photocopieuse et enfin de l’ordinateur.
Quand je fais un dessin, je cherche à représenter ce qui existe (ou a existé) et ce qui est familier, un parti-pris dans la simplicité, j'évite la complexité qui, à mon sens, rend les choses un peu artificielles. Je ne peux pas dissocier l’affect des thèmes choisis. Représenter le monde ou le représenter à ma façon.
Désormais avec mon travail à l’encre sur papier épais et poreux (renov), je crois avoir trouvé réellement ma "facture" en combinant il me semble, Figuration narrative, Pop art (réalité magnifiée), BD (dessin), Figuration libre (les couleurs et le noir), Hyperréalisme (ressemblance et utilisation de la projection), affiche de cinéma, publicité, pochettes de disque (portraits), sérigraphie (l’encre, mais ici au pinceau), petits et grands formats …
Pourquoi le papier ? Plusieurs raisons, d'abord parce qu'en travaillant à l'encre le papier absorbe le médium, cela me permet de préserver les taches (abstraction), je produis beaucoup, donc tout est plus facile à stocker, le travail sur rouleau me permet le format panoramique que j'affectionne particulièrement, l’accrochage (exposition) devient du coup beaucoup plus ludique (pinces, baguettes etc. …) et surtout moins conventionnel, rien n'empêche l'encadrement.